La Lotus Emira est la dernière sportive thermique de la marque, un coupé à moteur central arrière disponible avec une boîte mécanique.
Cependant,
on peut mettre de côté le fameux credo de Colin Chapman, Light is Right
: l’Emira pèse environ 1 500 kg, se rapprochant davantage de l’Evora que
de l’Elise. Deux motorisations sont proposées :
- un 4
cylindres 2.0 L AMG développant 364 ch,
- un V6
3.5 L Toyota affichant 400 ch.
Cette
prise de poids s’explique par un changement de positionnement de la marque :
des matériaux de meilleure qualité, des ajustements millimétrés et un minimum
de technologie embarquée. On s’éloigne ainsi de l’univers artisanal des petites
Lotus « faites main » et un peu rustiques, pour se rapprocher d’une finition
plus haut de gamme.
Côté
design, l’Emira s’inspire clairement de sa grande sœur électrique, l’hypercar Evija…
avec un soupçon de Maserati MC20 dans son regard.
Elle
n’a pas été conçue comme une chasseuse de chronos absolue, mais comme une
véritable machine à sensations. Avec moins d’assistances électroniques
que ses concurrentes, une direction hydraulique, un châssis en aluminium collé
et un fond plat, il faut un bon coup de volant pour exploiter tout son
potentiel.
C’est
TSM Model qui s’est chargé de reproduire cette Lotus à l’échelle 1/43 en
résine, dans le cadre d’une commande officielle du constructeur. Un large
nuancier a été proposé : bleu, gris, noir, vert, rouge… une diversité rare pour
une miniature.
La
version présentée ici, en Hethel Yellow, est une édition commercialisée
directement par TSM Model.
Les
photos illustrant cet article ont été prises lors d’un voyage dans la
magnifique ville médiévale d’Édimbourg, en Écosse.
À l’avant
La
face avant, à la fois épurée et technique, comporte plusieurs pièces
rapportées.
Les grilles d’aération en nid d’abeille sont en métal, peintes en noir mat,
avec des appendices en forme de flèche en noir brillant qui viennent dynamiser
l’ensemble.
Sur le haut du capot, de profondes gravures en forme de boomerang sont
soulignées par une touche de peinture noir mat. Juste en dessous trône le logo LOTUS,
appliqué en décalcomanie colorée.
Les optiques sont moulés avec une peinture noire texturée et soulignés par de fins liserées chromés qui représentent les signatures lumineuses LED, donnant un regard perçant à la miniature.
Les proportions générales sont parfaitement respectées, et l’exécution d’ensemble est très soignée.
À l’arrière
L’arrière
regorge de détails à observer pour le plus grand bonheur des passionnés.
Les feux arrière, en relief, sont des pièces rapportées en plastique translucide rouge foncé, reliées par un bandeau peint en noir. Juste en dessous, le lettrage L O T U S est reproduit en tampographie noire.
De grandes ouïes latérales sont moulées directement dans la carrosserie, avec un traitement en noir brillant, donnant l’impression que la chaleur des freins pourrait s’en échapper.
Le diffuseur arrière est lui aussi très réussi : bien que moulé dans la miniature, il intègre des pièces rapportées comme les grilles et les sorties d’échappement. Le mélange de noir brillant, texturé et mat accentue le relief et renforce le réalisme.
Le
détail le plus marquant de cette sportive se découvre sous la vitre arrière :
le moteur V6 3.5L. La pièce, moulée avec de nombreuses gravures et
peinte en noir texturé, manque toutefois de touches de chrome, d’argent ou de
gris, qui auraient donné davantage de réalisme à la mécanique. En compensation,
de fines photodécoupes chromées reprennent les logos LOTUS et V6
pour plus de crédibilité.
Profil et
finitions
Les gravures sont extrêmement fines, et les courbes de la carrosserie parfaitement maîtrisées.
Les ailes arrière intègrent des prises d’air noires brillantes, moulées directement dans la pièce.
Cette
même finition est appliquée sur les bas de caisse tranchants, les rétroviseurs
et le toit, contribuant à l’allure agressive de cette livrée biton.
Les jantes à branches en “V” sont peintes en argent sur la surface externe et en gris satiné à l’intérieur. Les étriers de freins jaunes portent le lettrage noir LOTUS, tandis que les disques argentés sont semi-percés. Fait amusant : les pneus sont totalement lisses, équipant la miniature de slicks idéaux pour une session piste ou un drift improvisé !
La peinture Jaune Hethel, légèrement pailletée, est appliquée avec soin, sans masquer les interstices (panel gaps), soulignant ainsi la qualité d’assemblage.
L’habitacle sombre est fidèlement reproduit et met en valeur un élément devenu rare : une véritable boîte de vitesses manuelle, détail qui ravira les puristes.
Si
vous êtes amateur de sportives à moteur central arrière, avec un caractère
affirmé et une âme mécanique, cette Lotus Emira trouvera sans aucun
doute une place de choix dans votre collection.
Lotus Emira
TSM Model 1/43
•
TSM430580 – Lotus Emira 1:43 – Hethel Yellow – 80 € (mais on peut en
avoir pour 60€)
Par Lan.P
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