Datsun ; maque qui jadis était l’appellation des voitures sportives de Nissan est à ce jour disparue. Mais replongeons-nous dans les années 70, et plus particulièrement 1976 pour voir l’apparition de ce modèle dans la collection de modèles Majorette...
La collection Majorette de Marc en vidéo
La Dastun 260 Z de Majorette
Comme nous l’avons déjà évoqué plusieurs fois, Majorette est une société qui brille en matière d’exportation et principalement en Amérique du nord depuis la fin des années 60. Toutefois le Japon demeurait un marché fort intéressant pour la société car à fort pouvoir d’achat. Il fallait néanmoins quelques modèles Asiatiques dans le catalogue et cette sportive 260z était toute indiquée fin des années 70.
Les
études sur le modèle sont lancées fin 1975 et les premiers modèles sortent de
l’usine à l’horizon de décembre 1976.Dès les premiers mois de
commercialisation, c’est un modèle qui connait une production soutenue au
niveau des teintes et nous évoquerons ce thème au fil des lignes ci-dessous. Cette sportive Nippone verra sa carrosserie et le
traitement de son châssis évoluer légèrement au cours de sa production sans
parler de son vitrage très varié aussi en ce qui concerne les couleurs
rencontrées.
L’échelle retenue pour le modèle est le 1/60éme ce qui est une échelle dans la lignée de ce que fait la concurrence Asiatique habituée à livrer des modèles en boite carton. La ligne du modèle est très travaillée avec de nombreux détails. Cette Datsun dispose d’un attelage qui augure de sa présence dans la série 300.
Produite
uniquement en France à compter de fin 1976 ce moule connaitra une belle
carrière commerciale et même une seconde vie dans la gamme Globetoys et Kiko,
mais passons sans plus tarder à la composition de cette miniature nippone
La
décomposition du véhicule est la suivante :
- Carrosserie de type coupé deux portes ouvrantes en zamac, gravure de caisse détaillée et agrémentée du nom modèle sur les flancs ainsi que d’un becquet et d’une protubérance pointue reproduisant l’antenne.
- Vitrage ambré orange, jaune ou encore vert et parfois translucide en fonction du coloris de la caisse qui comporte le parebrise et les glaces latérales et arrière et la lunette arrière finement striée
- Intérieur en plastique de couleur crème ou rouge sur les derniers modèles reproduisant tableau de bord avec volant, les sièges et une plage arrière
- Un tenon de maintien du crochet d’attelage en plastique transparent
- Châssis en zamac laitonné ou bleuté disposant d’un crochet d’attelage qui retient une paire de roues à l’aide d’une tige en U en acier qui permet au véhicule de bénéficier de la suspension. Le modèle dispose d’une plaque d’immatriculation sur le châssis et la carrosserie : 227 FE 69
La distribution du modèle commence donc fin 1976 dès lors que le modèle était annoncé au catalogue de cette même année dans une version bleu clair à l’état de dessin. Les tous premiers modèles seront d’ailleurs dotés de roues à cinq branches dites new. Au fil des années la production les modèles seront commercialisés plus classiquement avec des jantes trois branches ou nucléaires.
Etrangement, si Majorette a réorganisé toute la production depuis cette année
1976 autour d’un modèle / un coloris pour l’année, cette sportive Japonaise va
échapper à cette règle. En effet, les variantes de teintes pour les premières
années de production de 1976 à 1978 sera très large. Nous noterons également
que les modèles produits et diffusés jusqu’à début 1979 aurons la particularité
d’un picot d’antenne saillant et très pointu pouvant aussi peut-être même
blesser. Cet appendice sera dès lors supprimé ce qui permet de dater les
modèles, les versions fabriquées à compter de 1979 en sont dépourvues.
Ainsi
les premières teintes produites sont les suivantes même si les catalogues de 76
à 78 décrivent le modèle dans une couleur bleue :
Bleu ciel vernis, bleu roi vernis et bleu métallique, rouge, orange dans plusieurs nuances claires ou plus foncées, jaune citron, blanc et noir sans décoration – Ce sont les versions les plus anciennes et qui commencent à être recherchées quand elles se trouvent dans leur emballage d’origine.
Pour ces premières années de production on retrouve
également le modèle dans la série 300 double attelée à une caravane St Tropez
ou encore la caravane pliante équipée du canoë, les coloris du véhicule restent
les même que ceux précités ci-dessus. Lors de la production sur cette période,
le modèle sera commercialisé le plus communément en boite Show avec bandelette
bleu-blanc-rouge, en boite cristal ou encore blister. On pourra également
rencontrer le modèle en boite carton simple ou double pour la firme de
stations-service Texaco.
Pendant l’année 1979 Majorette modifie la nature des emballages, et la bandelette des boites show devient dorée, la Datsun 260Z est présentée en blanc agrémentée d’un caducée et de l’inscription SOS sur le capot et les portières. Elle continue néanmoins d’être produite en bleu métal lorsqu’elle est distribuée sur le Saviem porte autos de la série 3000.
La production étant assemblée à
domicile les modèles peuvent être variés avec la présence ou non des décals sur
les portières ou sur le capot sans parler du vitrage qui peut être tantôt
ambré, vert ou translucide, personne ne se plaindra de cette quantité de
variantes qui plaisent tant aux collectionneurs de la marque.
1980
présente le modèle dans une élégante teinte noire ornée du logo DATSUN. Là
encore les variantes sont nombreuses en ce qui concerne la teinte du vitrage ou
encore la décoration, et avec la présence ou non du logo sur les portières ou
du capot. Le modèle sera maintenu sous cette forme sur le porte auto de la
série 3000 mais aussi en blanc sans aucune décoration.
Pour
l’année 1981, le modèle est réédité en rouge officiellement sans aucune
décoration. Le vitrage reste translucide ou légèrement ambré, on le retrouve en
boite show box simple ou double attelé à la remorque racer jaune et noire
1982
introduit à nouveau une nouvelle couleur et cette fois-ci c’est un vert
métallisé qui est une teinte assez contemporaine du moment. Comme il est
d’usage, le modèle est disponible aussi bien en blister ou showbox simple qu’en
série #300 toujours attelé au bateau Racer.
1983 est une année assez particulière pour Majorette en ce qui concerne le traitement des châssis de tous les modèles. Ainsi, à partir de cette année la nuance de ceux-ci devient bleutée ce qui est un bon indice pour dater avec précision certains modèles.
Majorette offre à notre Datsun 260Z une nouvelle teinte jaune foncé presque ocre avec une décoration en zigzag en décals sur le capot et les flancs. A notre connaissance il existe deux couleurs de décoration : Rouge orangé – bleu et Rouge orangé – jaune. A notre connaissance la seconde version de décoration est la moins rependue ce qui en fait un modèle un peu plus rare.
A noter qu’il sera également possible de trouver ce même
modèle jaune sans décoration qui demeure lui aussi quelque peu rare mais
attention aux modèles dont la décoration aurait pu être enlevée ! le
modèle sera reconduit à l’identique pour l’année 1984 et disparaitra cette même
année du catalogue la relève ayant sonné depuis 1983 avec l’introduction de la
Mazda RX7 dans la collection au rang des modèles sportifs Asiatiques.
Epilogue
Globetoys et Kiko
Comme
pour bon nombre de moules produits entre les années 70 et début 80, le moule de
cette Datsun 260Z est repris dans la collection des modèles dégriffés
Globetoys. Le modèle demeure cependant facilement identifiable avec des détails
qui lui sont propres : Intérieur rouge, vitrage ambré très foncé et une
couleur de carrosserie blanche avec une décoration tampographiée rouge sur les
côtés et un numéro de référence 118
Le moule de cette Datsun connaitra également un voyage au Brésil et plus particulièrement à Rio de Janeiro chez Kiko dans les années 80. Le moule du châssis porte la marque Majorette Kiko, notre Datsun sera peinte en noir avec une tampo latérale dorée, l’intérieur sera gris clair et le vitrage sera translucide. La référence inscrite sur le châssis sera le 118. Cette numérotation identique à la version Globetoys nous laisse penser que la version Globetoys est antérieure à la version Kiko. Difficile là encore d’établir un registre précis des productions outre atlantique car aucun document officiel n’existe.
Nous
refermons ici le chapitre consacré à cette sportive Nippone qui commence à
s’apprécier au niveau de la côte d’amour comme beaucoup de modèles fabriqués en
France et nous vous donnons rendez-vous très prochainement pour l’évocation
d’un nouveau modèle de notre marque
préférée Majorette !
Par Marc
D.